« Je me sentais heureux. À ma place, reconnu et reconnaissable. On me détestait, et cette haine me définissait. »
Quand Ettore quitte la banlieue de Milan afin d'entrer dans un prestigieux lycée du centre-ville, il se retrouve sans repères. Tous les autres élèves - plus grands, plus riches, plus matures -, l'ignorent, sauf Giulio, un Romain charismatique qui le prend sous son aile.
Au siège de la « Fédération », Ettore rencontre des militants néofascistes et, peu à peu, se familiarise avec leurs idées et leurs actions : distribution de tracts, manifestations. . . mais plus cet engagement prend de l'ampleur, plus il est coûteux sur le plan familial et sentimental. Un cercle vicieux se crée qui semble l'amener inéluctablement vers la violence.
Qu'est-ce qui pousse le jeune homme à choisir une voie radicale ? Du mauvais côté est l'histoire - intime et douloureuse - d'un adolescent qui découvre le pouvoir et les conséquences de ses choix.
Ce premier roman audacieux, salué par la critique en Italie, est d'une actualité brûlante.