Esquisse de l'histoire de la réflexion sur le rôle de l'écriture en tant que rendant durable ce qui est par sa nature fugitif: Antiquité classique et chrétienne, Moyen Âge, Renaissance.
Commençant par Homère et finissant avec les héritiers de l'humanisme de la Renaissance au XVII e siècle, on suit ici les réflexions sur la puissance particulière des mots écrits, donc du texte. Grâce à sa puissance, il rend effectivement présents pour ses lecteurs tous ceux dont il parle, et qui sont, d'une façon ou d'une autre, absents, soit en raison de leur distance spatiale, soit à la suite de leur mort. De même il rend présent également son auteur. On esquisse ici la naissance de cette idée à l'époque de la littérature orale de la Grèce archaïque, ses métamorphoses dans la poésie et la prose grecques et latines de l'Antiquité, sa continuation au Moyen Âge, son sommet à la Renaissance, mais à la fois sa crise, commençant déjà à cette époque.
Inhaltsverzeichnis
Les origines grecques - La présence du héros dans le chant L'oralité et l'écriture en Grèce de l'époque classique - L'époque hellénistique et la Bible - La littérature romaine - L'interlude patristique - Le haut Moyen-Âge - Les humanistes du Quattrocento italien - La présence textuelle et une vision de rêve