Cet ouvrage propose une réflexion comparatiste sur la notion d'insolence culturelle attribuée à l'Allemagne depuis la France, en interrogeant les présupposés, les symboles et les dynamiques interculturelles à l'oeuvre. Organisé autour de trois axes géoculturels Paris, Berlin et Séoul, le livre mêle esthétique urbaine, anthropologie du sensible, histoire culturelle, analyse intermédiale et philosophie politique. Après une relecture critique des symboles de puissance culturelle allemande (du Bauhaus à Merkel), l'auteur explore la valeur heuristique de la comparaison, puis engage une analyse des imaginaires urbains franco-allemands. En élargissant la perspective à la Corée du Sud, il questionne les fondements occidentaux de l'interculturalité et propose une reconfiguration philosophique du rapport à l'altérité, inspirée des pensées relationnelles extrême-orientales. Une lecture originale et critique de la culture allemande, une ouverture vers l'Asie et un renouvellement des paradigmes de l'interculturalité. L'ouvrage mêle exigence théorique, observation sensible et perspective transversale.