Alors qu'elle rentre de voyage, Isabelle trouve dans son courrier un faire-part de décès. Sa psychanalyste, B. F., est morte brutalement. Isabelle, qui ne l'a pourtant plus consultée depuis dix ans, est dévastée par la nouvelle. C'est à B. F. qu'elle doit d'avoir retrouvé son équilibre et sa confiance, d'avoir enfin contemplé l'image idéale de la mère qu'elle n'a pas eue. Comment admettre que cette femme merveilleuse ait disparu ?
A l'enterrement, une amie de la défunte évoque une bouture de citronnier dont B. F. lui avait fait présent : malgré le froid, le citronnier avait pris. La métaphore touche Isabelle de plein fouet.
Après les larmes et le deuil vient toutefois le temps de la réflexion. Avait-elle réellement achevé son analyse en fermant pour la dernière fois la porte du cabinet de B. F. ? Son heureuse légèreté mettait-elle un point final à des années de souffrance livrées sur un divan ? Isabelle relance alors son auto-analyse, avec le sentiment de poursuivre ce qui, en réalité, n'a jamais été clos. Elle lit Freud, Jung, Winnicott, interroge d'autres spécialistes, recueille les témoignages de fin d'analyses de ses amis, de ses proches, et chemine lentement vers elle-même.
Au bout de cette enquête intérieure, c'est la promesse d'une libération nouvelle qui l'attend.
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