Devergondages, fessees et petarades relatees par une fillette passablement deluree. . . Dans ce couvent de novices impudiques on trouve les figures du tribadisme les plus debridees. N'est-ce point pecher ? Des lors, le vice doit etre chatie. Les chatiments s'imposent pour dresser les recalcitrantes, remettre dans le droit chemin les deviantes, les joyeuses, les petites amoureuses du plaisir enfantin. Alors la fessee corrige, les martinets entrent en action, les badines s'abattent sur les jolis petits culs, mais, comble d'ironie diabolique, l'education feroce mene aussi a la jouissance. Plaisirs et punitions se confondent dans ce roman erotique culotte ! EXTRAITEt m'ecartant les fesses, elle me cingla la chair a l'endroit coupable, sur les parois memes du trou indiscret. Je rugis, je me tordis. Il fallut toutefois supporter aussi le fouet dans cette partie sensible, apres avoir eu les fesses et les cuisses toutes meurtries. Le sang coulait, le balai etait brise, ma tante etait fatiguee de me fouetter, elle cessa enfin la correction, mais avant de me laisser aller, elle se fit apporter un bol rempli de vinaigre et m'epongea le derriere. La cuisson fut horrible. Ma croupe fit alors un si brusque mouvement que le bol de vinaigre s'echappa des mains de ma tante et que je me relevai et m'enfuis au milieu des rires des gens du village qui venant a passer devant le jardin avaient assiste a ma correction et s'en etaient divertis. A PROPOS DE L'AUTEURQui est donc ce Rebell ? Hugues Rebell, alias Georges Grassal de Choffat, est un ecrivain francais ne a Nantes en 1867 et mort 37 ans plus tard a Paris. Et pourquoi cette Madame de Morency, alors ? La ficelle (de string ?) n'est-elle pas visible ? Cette mascarade de faussaire est courante pour un auteur a la facade respectable, chantre public d'un certain ordre moral de tradition catholique, de surcroit gravitant dans les cercles maurrassiens ? Certes il etait aussi bibliophile amateur de livres libertins, viveur et financierement aux abois. Mettre un faux nez, porter un masque que seuls les connaisseurs parviendront a percer afin de commettre une histoire bougrement salace fut son expedient pour diffuser sous le manteau ses ecrits a l'odeur de soufre (l'odeur du diable et celle de l'enfer) Toutefois l'ouvrage est rempli de vents qui ne sentent pas la rose, oh pardon, sentent la Rose car Rose est precisement le prenom de l'heroine, enfin bref, vous me faites dires des betises. . .