Alors que Rouletabille et son épouse, la ravissante Ivana, se trouvent en villégiature à Deauville, la jeune femme est assassinée en même temps que son patron, le célèbre professeur Boulenger. L& apos; attitude ambiguë des deux victimes, qui flirtaient ouvertement, amène rapidement la police à considérer Rouletabille comme le suspect numéro 1. Comment ce dernier parviendra-t-il à prouver son innocence ? Et surtout, en trouvera-t-il la force, alors qu& apos; il souffre terriblement ? Sa femme a été tuée et l& apos; avait peut-être trahi. . . C& apos; est à travers le regard de son ami Gaston Sainclair, qui a accepté d& apos; être son avocat, que nous suivons les péripéties de cette enquête intense et atypique. Le Crime de Rouletabille est la huitième et avant-dernière aventure du célèbre reporter auquel Gaston Leroux consacra une série culte. Mais qui est donc Rouletabille ? Depuis l& apos; âge de 16 ans et demi, Joseph Joséphin travaille comme petit reporter au journal L& apos; Époque où il attire très vite l& apos; attention sur lui en retrouvant " le pied gauche de la rue Oberkampf ", reste démembré d& apos; une femme coupée en morceaux. Ses collègues le surnomment Rouletabille car sa tête est ronde comme un boulet et son teint rouge comme une tomate. De petite taille et d& apos; une bonne humeur constante, il s& apos; attire facilement la sympathie de tous par son esprit original. Il est doué d& apos; un rare talent de détective amateur qu& apos; il exerce sur les reportages qui lui sont confiés et grâce auquel il arrive souvent à damer le pion aux inspecteurs les plus chevronnés. Sa logique est méthodique et consiste à trouver " le bon bout de la raison ", que l& apos; on reconnait au fait que " c& apos; est le seul qui ne craque jamais ", ce dont est censé témoigner son front sur-développé. Son fidèle ami Sainclair, avocat de profession, sert le plus souvent de narrateur à ses aventures. Les origines de Rouletabille sont révélées dans les deux premières aventures du personnage, " le mystère de la chambre jaune " et " le parfum de la dame en noir ".