Nicolas Wälti:
On raconte que Nicolas naquit sous une étoile vagabonde - une étoile qui ne se fixe jamais deux nuits au même ciel. Dès l'enfance, il parlait en histoires, tissant des mondes avec de l'air et de la lumière de chandelle, donnant des noms aux ombres jusqu'à ce qu'elles lui répondent. Certains disent qu'il n'a pas appris à imaginer : il s'en est simplement souvenu.
Avec le temps, les récits qu'il portait se sont éveillés. Ils se sont rassemblés autour de lui comme d'anciens compagnons perdus - une paladine liée par le feu, une elfe qui parlait au vent, une naine qui chantait à la pierre, et une magicienne dont les cupcakes pouvaient apaiser la tristesse. De leurs voix, Nicolas façonna L'Artefact de Darkhan, chronique entre rêve et veille, entre rire et perte.
Dans certaines tavernes, on murmure qu'il n'a jamais écrit cette histoire - il l'a vécue. Des voyageurs disent avoir aperçu, sous la lune, une silhouette avançant plume en main, un chat blanc et noir trottant à ses côtés, notant le souffle des griffons et les échos d'anciens serments. D'autres prétendent qu'il erre encore entre les chapitres, à la recherche d'une fin qui ne veut pas se laisser saisir.
Qu'il soit chroniqueur, rêveur ou mythe vivant, Nicolas demeure ce qu'il a toujours été : un tisseur de routes. Ses histoires ne se contentent pas de décrire les mondes - elles les deviennent, s'étirant de l'encre à l'éternité, là où la vérité ronronne comme un chat dans l'ombre, et où l'imagination ne dort jamais.