Cette étude a examiné la relation entre le harcèlement au travail (traditionnel et cyberharcèlement) et le stress, l'estime de soi et la satisfaction dans la vie. Elle a également examiné la relation entre le harcèlement traditionnel et le cyberharcèlement. L'étude a porté sur 111 personnes interrogées via Facebook et DBS. Une conception transversale a été utilisée avec des aspects quasi expérimentaux et corrélationnels. Le harcèlement traditionnel et le cyberharcèlement ont été mesurés respectivement à l'aide du questionnaire Negative Acts Questionnaire-Revised et de l'échelle Workplace Cyberbullying Scale. 51 % des participants ont été considérés comme des victimes d'intimidation, parmi lesquels 33 % ont été victimes d'intimidation traditionnelle, 11 % de cyberintimidation et 56 % des deux formes d'intimidation. Les résultats ont révélé une différence significative entre les victimes et les non-victimes en ce qui concerne les variables examinées. De plus, une différence significative a été observée entre les victimes d'intimidation traditionnelle et les victimes qui ont subi les deux formes d'intimidation.