Marie-Catherine Bernard:
J'ai 59 ans, j'habite à Saint-Denis et je suis cheffe d'entreprise spécialiste de la démocratie participative.
Dieu est mort est mon premier roman. Il est né de la découverte, il y a quelques années, d'un article scientifique du Monde sur "l'aire de la foi", une zone du cerveau qui s'activerait lorsque des croyants prient. Dès lors une question ne m'a plus quittée : que se passerait-il si on supprimait cette aptitude biologique à croire en Dieu ?
Lectrice assidue, je me suis enthousiasmée pour ce projet et me suis longuement documentée sur les travaux des neurothéologiens et sur les différentes pratiques religieuses, tout en laissant mon imagination agir pour inventer cette enquête.
Moi qui suis athée, j'ai découvert au fil de l'écriture le monde des croyants avec autant d'enthousiasme, de questionnements, que de respect.