Les cellules tueuses naturelles (NK) font partie du système immunitaire inné. Elles forment une synapse immunologique (IS) avec les cellules cibles infectées ou tumorigènes et les détruisent à l'aide de récepteurs de mort cellulaire (ligand Fas CD95 et récepteur Fas CD178) ou par la libération de perforine et de granzyme dans des granules lytiques. La liaison Fas-FasL induit l'apoptose. La libération de perforine peut soit déclencher une lyse directe des cellules cibles (nécrose), soit entraîner la pénétration de granzymes dans la cellule cible, ce qui induit l'apoptose. Ces deux types de mort cellulaire dépendants des NK ont été décrits dans la littérature, mais les analyses à l'échelle de la population n'ont été réalisées qu'à l'aide de tests finaux. La régulation dynamique de l'apoptose et de la nécrose dépendantes des NK des cellules cibles au niveau des cellules individuelles n'a pas encore été étudiée. Afin d'étudier les processus dynamiques des cellules individuelles, les cellules cibles pouvant être détruites par les cellules NK humaines ont été transfectées de manière stable avec un capteur de mort cellulaire. Ce test permet de classer les apoptoses et les nécroses des cellules individuelles grâce à différents modèles de fluorescence du capteur basé sur le FRET.